Votre vie allait-elle bien jusqu’au moment où une pensée violente impliquant de faire du mal aux autres (ou à vous-même) s’est imposée à votre esprit?
Depuis, des pensées horrifiantes reviennent-elles fréquemment et vous font souffrir et douter au point parfois d’avoir peur de vous-même et de ce que vous pourriez faire?
Vous souffrez peut-être d’un trouble obsessionnel-compulsif (TOC) très précis, et la lecture de cet article vous sera d’un grand soulagement.
Vous comprendrez ce que vous vivez et, surtout, vous découvrirez quelles solutions existent pour vous libérer de ces pensées.
La plupart des gens imaginent le trouble obsessionnel-compulsif, ou TOC, à travers des personnes qui se lavent sans cesse les mains.
Pourtant, il existe des expressions variées de ce trouble, dont plusieurs sont mal connues.
Le TOC peut même toucher les enfants et les adolescents.
Une des expressions moins connues du TOC implique des obsessions à thématique agressive et même parfois meurtrière.
Une des raisons pour lesquelles ce trouble est aussi peu connu réside dans le fait que tout le monde n’est pas toujours enclin à exprimer aux autres le fait d’avoir des pensées aussi dérangeantes et horrifiantes.
Si vous en souffrez, c’est donc pour vous que j’ai écrit cet article ainsi que mon livre et mon programme Web pour soigner les TOCS qui présentent les solutions les plus efficaces.
Comment s’exprime cette peur de faire (ou d’avoir fait) du mal aux autres (ou à soi)
Comme dans les autres variations du trouble obsessionnel-compulsif, la peur de faire du mal implique deux facettes: les obsessions et les compulsions.
Les obsessions sont des pensées qui reviennent sans cesse à l’esprit et dont le contenu est désagréable. On tend alors à vouloir s’en défaire.
Si vous désirez une définition très complète, je vous invite à lire mon article sur la définition des obsessions et leur liste exhaustive.
Et voici la forme que prennent le plus fréquemment le type d’obsessions agressives dont il est question ici:
- Pensées (images, mots, impulsions, etc.) où vous faites du mal aux autres activement et intentionnellement.
- Pensées (images, mots, impulsions, etc.) où vous vous faites du mal activement et intentionnellement (ce qui conduit à la peur de se suicider, par exemple, alors que vous n’avez pas l’intention de le faire et que vous ne souffrez pas de dépression).
- Espérer délibérément que les autres souffrent: qu’ils seront malades, qu’ils auront un accident, qu’ils mourront, etc.
- Pensées (images, mots, impulsions, etc.) où vous perdez le contrôle et faites du mal accidentellement aux autres ou à vous-même.
- Pensées (images, mots, impulsions, etc.) où vous faites du mal aux autres à cause de votre négligence ou de votre inattention.
- Pensées (images, mots, impulsions, etc.) où vous faites du mal aux autres ou à vous-même à travers vos pensées.
- Pensées (images, mots, impulsions, etc.) perverses impliquant des actes sexuels criminels (pédophilie, viol, etc.)
- Toute autre obsession dont le contenu se rapporte aux thèmes de l’agression, de la violence, de l’abus, etc. exercé contre les autres (souvent contre des personnes qu’on aime) ou contre soi-même.
Si vous êtes touché(e) par de telles obsessions, il ne fait aucun doute que vous vivez de grandes souffrances:
- La peur de commettre ces actes (notamment de manière impulsive, donc soudainement et sans le vouloir);
- La peur d'avoir commis ces actes (dans le passé et sans s'en souvenir), aussi nommée «peur d'avoir fait»;
- La peur de vous-même (croire qu'un «monstre» se cache au fond de soi);
- Confondre vos peurs avec des «envies» véritables;
- Avoir peur de sensations physiques et d'impressions que vous associez aux peurs de vos pensées;
- Croire que vous vivez des crises psychotiques et que vous êtes schizophrène.
- Un haut niveau d’anxiété;
- La peur que ces obsessions reviennent;
- Une remise en question de vous-même (incluant la peur de soi et de ce que signifie le fait d’avoir ces pensées);
- Etc.
Les pensées obsessionnelles relatives aux actes violents et aux abus sexuels sont en effet très dérangeantes, beaucoup plus que le sont d’autres types d’obsessions.
Par exemple, une personne dont les obsessions portent sur la peur de tomber malade (hypocondrie) ou la peur de ne plus aimer son/sa partenaire (TOC du couple) pourra bien sûr s’inquiéter, mais le sujet de ses obsessions ne la dérangera pas comme celui d’agresser ou de tuer quelqu’un!
Tout le monde peut être malade: on ne s’inquiète donc pas nécessairement du fait d’avoir peur de la maladie.
Mais penser blesser, tuer ou abuser sexuellement de personnes innocentes (souvent des personnes qu’on aime) est autrement plus traumatisant.
C’est parce que ces obsessions touchent à nos valeurs morales et à notre identité.
Elles nous remettent profondément en question et nous inquiètent à notre sujet (peur de soi).
Vous serez donc rassuré(e) d’apprendre que non seulement tout le monde peut avoir ce type de pensées dérangeantes, mais qu’en plus elles sont relativement fréquentes.
Et si le fait d’avoir ce genre de pensées conduisait vraiment à l’acte comme ce que l’on craint à travers ce que l’on nomme aussi la «phobie d’impulsion», les prisons seraient remplies de personnes souffrant de TOC.
Ce n’est heureusement pas le cas et vous n’avez pas plus de risques de passer à l’acte suivant ces pensées que n’importe quelle autre personne.
Si vous avez ce genre d’obsessions qui vous font craindre de perdre le contrôle, ne vous découragez donc pas.
Vous n’êtes pas une mauvaise personne et vous ne perdez pas la tête.
Vous souffrez simplement d’un trouble obsessionnel-compulsif.
Poursuivez votre lecture et vous apprendrez à mieux le comprendre et, surtout, à appliquer des solutions pour traiter ce TOC.
Comme nous venons de le voir, le sujet des obsessions est associé aux peurs de vivre ce que vous redoutez, dans le cas qui nous intéresse ici:
- Avoir peur de faire du mal (ou d’avoir fait du mal) aux autres, notamment les personnes que vous aimez le plus;
- Avoir peur d'avoir fait quelque chose de mal sans nécessairement pouvoir vous en souvenir ni savoir quoi;
- Et de manière plus globale, avoir peur de soi et de ce qu’on pourrait faire (de mal): la peur de posséder un côté sombre, criminel et inconnu.
Nous allons maintenant voir les raisons pour lesquelles vous faites l’expérience de ces pensées horribles.
Les causes: pourquoi vous avez peur de faire du mal aux autres (ou à vous-même)
Si vous souffrez de ce TOC, c’est probablement parce que vous vivez d’abord beaucoup d’anxiété.
Le TOC est un trouble anxieux.
Et même si vos pensées peuvent vous faire croire le contraire, une autre raison vient du fait que vous êtes une personne bonne et morale, probablement plus que la moyenne.
C’est parce que vous ne voulez faire de mal à personne que vous réagissez aussi fortement à ces pensées (obsessions).
Mais malheureusement, c’est le fait de les combattre qui tend à les renforcer et à les faire revenir de plus en plus souvent.
En effet, les personnes qui ont ce genre de pensées, aussi horribles soient-elles, si elles n’y réagissent pas, ont beaucoup moins de risques de les voir revenir encore et encore.
Pour en souffrir de manière obsessionnelle, vous vous inquiétez donc probablement plus que la moyenne, vous vous culpabilisez d’avoir ces pensées et vous vous accordez probablement une plus grande responsabilité par rapport à ce qui se passe de négatif (ce que l’on nomme Responsibility Appraisals en anglais en psychologie).
Et cette trop grande responsabilité par rapport aux événements négatifs implique que vous vous obligez à tout faire pour éviter que de tels événements se produisent.
Ainsi, même si vous savez que les risques que vous fassiez du mal aux autres sont très très faibles, vous réagissez fortement à ces pensées pour vous assurer à 100% que rien de négatif ne se produira.
C’est ici que naissent les compulsions qui constituent, avec les obsessions, la seconde facette du trouble obsessionnel-compulsif.
Les compulsions sont des actions qui visent à vous soulager de la souffrance et de la détresse que suscitent les obsessions.
On n’identifie souvent pas les obsessions agressives comme un TOC parce que l’on associe la plupart du temps les compulsions à des actions, comme se laver les mains ou vérifier si les portes sont barrées.
Pourtant, il existe des compulsions mentales (cognitives) qui ne se situent qu’au niveau de nos pensées.
Voici des exemples de compulsions associées typiquement à la peur de faire du mal aux autres:
- Analyser ses pensées pour savoir si elles sont mauvaises;
- Analyser ses souvenirs pour s’assurer qu’on n’a pas fait de mal aux autres.
Évidemment, les compulsions de ce TOC peuvent aussi être des actions qui visent plus spécifiquement la protection et la vérification, comme:
- Questionner les autres (ou tenter de se souvenir) pour savoir si on a fait du mal à d’autres personnes (récemment ou dans le passé);
- Éviter d’utiliser certains objets qui pourraient être dangereux pour les autres (si on les utilisait sur le coup de l’impulsion pour faire du mal);
- Chercher des indices qui prouvent que l'on n'a pas fait de mal aux autres (ou que l'on ne veut pas en faire);
- Etc.
Vous trouverez dans cet article une définition complète des compulsions ainsi qu’une liste exhaustive des plus fréquentes d’entre elles.
Je ne développerai pas davantage ici, car vous pouvez lire mon article complet sur les causes de la phobie d'impulsion.
J’ai aussi écrit un article qui présente de manière détaillée le trouble obsessionnel-compulsif.
Je vous invite donc à le lire, ainsi que les nombreux autres articles auxquels je vous réfère, comme celui-ci qui présente toutes mes ressources en ligne sur le TOC.
Car mieux vous connaîtrez ce problème et plus vous serez en mesure d’agir et d’appliquer efficacement des solutions.
Les solutions pour cesser de souffrir de la peur de se faire du mal ou de faire du mal aux autres
Vous avez peut-être lu dans les journaux ou vu dans un film une personne qui «agissait sous l’impulsion» et regrettait ensuite ses actes.
Il est vrai que l’être humain peut parfois agir impulsivement, sans se soucier des conséquences.
L’exemple classique est celui de la personne qui fait des achats impulsifs qu’elle regrette par la suite.
L’existence de telles actions vous fait peut-être craindre de commettre les actes horribles auxquels correspondent vos pensées obsessionnelles.
C’est ici que vous ne devez pas oublier un «détail» extrêmement important.
Les actions impulsives que l’on réalise sont agréables.
Jouer au casino, faire des achats inconsidérés ou même piquer une colère contre une personne qui nous a lésé sont des actions agréables et désirables.
Même dans le cas de la colère, le fait de défendre son intégrité (ou d’autres raisons d’être en colère) est perçu comme étant positif.
Les personnes qui agissent ainsi peuvent regretter leurs actes par la suite, mais au moment où elles les réalisent, elles les considèrent agréables (au sens large) jusqu’à un certain point.
Songez maintenant un instant aux pensées et aux images de vos obsessions.
Est-ce que le fait de réaliser les actes associés à ces obsessions vous semble agréable d’une quelconque manière?
Je suis sûr que la réponse est un grand «NON» retentissant.
Alors dites-vous que pour vraiment risquer d’agir selon vos obsessions, il faudrait:
1. Que vous agissiez à l’encontre de valeurs morales profondes que vous désirez au plus haut point respecter (comme «Je ne veux pas faire de mal aux autres»);
2. Que vous fassiez quelque chose que vous trouvez hautement désagréable, dégoûtant et horrifiant.
Comme vous le constatez, les risques réels que vous agissiez selon ces pensées sont infimes.
Ce n’est pas impossible, bien sûr, mais vous n’avez pas plus de chance que les autres personnes qui ne souffrent pas de ce TOC.
En fait, si vous vous inquiétez autant de vos pensées, vous avez probablement moins de risques de faire du mal que la moyenne de la population, car vous vous préoccupez beaucoup de ne pas agir de cette manière.
Bien sûr, si vous trouvez agréable et satisfaisant le contenu de ces pensées agressives (images, etc.), je vous invite à consulter sans tarder.
Mais si vous lisez cet article, c’est probablement parce que ces obsessions vous dérangent, vous inquiètent et que vous cherchez des solutions, ce qui ne serait sans doute pas le cas si vous les appréciiez…
Mais en vous disant tout cela, mon objectif n’est pas de vous rassurer.
En effet, comme vous l’avez appris plus haut, le fait de vous rassurer fait partie des compulsions possibles.
Les compulsions non seulement ne règlent pas le problème mais tendent à l’entretenir.
Et en combattant vos obsessions et en vous remettant en question du fait de les avoir, vous amplifiez le problème sans le savoir et sans le vouloir.
Pour vous en libérer, l’objectif est donc de leur accorder de moins en moins d’importance, d’apprendre à les accepter dans votre esprit sans les combattre.
Et une des manières de commencer à les accepter consiste à savoir que n’importe qui peut les avoir, mais que ce sont les personnes qui y réagissent fortement qui en souffrent et qui développent des compulsions pour essayer de s’en soulager.
C’est bien cela: vous n’avez pas à être une personne méchante, meurtrière, pédophile ou incestueuse pour avoir de telles pensées.
Tout le monde peut en avoir.
Accepter ces pensées en vous ne signifie évidemment pas que vous les «célébrez» ou que vous les désirez.
Cela signifie simplement que vous savez que plus vous y réagirez et plus elles colleront à votre esprit et vous feront souffrir.
Même si cette stratégie vous semble peut-être contre-intuitive, elle a pourtant fait ses preuves.
On la nomme «exposition avec prévention de la réponse» et elle a été développée à travers la recherche et la pratique en psychothérapie cognitivo-comportementale, l’approche la plus efficace pour traiter le trouble obsessionnel-compulsif et les autres troubles anxieux.
Votre peur de faire du mal aux autres (ou à vous-même) s’est développée à mesure que vous avez vu vos pensées intrusives et obsessionnelles revenir encore et encore.
Le traitement par exposition avec prévention de la réponse consiste à vous en désensibiliser progressivement et à diminuer votre réaction à ces pensées (réaction qui implique beaucoup d’anxiété).
L’une des approches qui permet de tirer profit de ce traitement d’une manière à la fois «douce» et efficace se nomme la thérapie d’acceptation et d’engagement (ou ACT en anglais, pour Acceptance and Commitment Therapy).
Cette approche vous permet entre autres d’utiliser la méditation de pleine conscience pour vous aider à laisser ces pensées occuper votre esprit sans les combattre et ainsi vous en libérer progressivement.
Si vous désirez découvrir de quelle manière appliquer efficacement ces stratégies pour vous libérer des pensées qui vous font peur de vous faire du mal ou de faire du mal aux autres, je vous invite à vous procurer mes ressources sur le sujet:
- Mon programme Web vidéo de traitement du TOC (incluant mon livre sur les pensées intrusives en introduction);
- Mon module Web complémentaire à mon programme principal spécialement conçu pour aider à se débarrasser des phobies d'impulsion.
Mes ressources vous présentent de manière claire, concise, progressive et vulgarisée les étapes pour appliquer l’exposition avec prévention de la réponse, de même qu'à travers l'approche ACT.
Mes ressources ont déjà aidé un grand nombre de personnes et je reçois régulièrement des mots de remerciements, ce qui me fait très plaisir!
Par exemple:
Un immense merci pour votre programme en ligne sur le TOC, que j'applique depuis trois semaines, avec en complément la méditation.
Vos explications sont très claires, votre méthode carrée, rassurante et vraiment très utile.
En ce qui me concerne, cette méthode a vraiment porté ses fruits. Vous êtes une bénédiction !
Lucie Blanchard
Libérez-vous du TOC et des obsessions
Programme Web vidéo complet sur le traitement du TOC et accompagné de mon ebook sur les pensées intrusives en introduction.
Module complémentaire sur la phobie d'impulsion
Module Web vidéo sur le traitement de la phobie d'impulsion et complémentaire à mon programme principal.
Vous pouvez aussi lire mon article détaillé qui vous présente la base du traitement à appliquer au trouble obsessionnel-compulsif.
Et puisque ce type de TOC est fréquent et horrifiant à vivre, j’ai aussi écrit deux autres articles pour vous aider sur le sujet:
- Sur la phobie d’impulsion, comme on appelle aussi ce TOC;
- Sur la peur de devenir fou et de perdre le contrôle qui est associée à ces obsessions horrifiantes.
De la crise de panique à la tranquillité
Ebook de stratégies d'intervention rapide pour une guérison durable.
Ai-je un TOC? (ebook)
Ebook pour vous aider à savoir si vous souffrez bien de TOC.
Et voici mon module complémentaire pour aider avec la déprime/dépression, qui touche jusqu'à 40% des personnes qui souffrent de TOC:
Module complémentaire antidéprime
Module Web vidéo pour se libérer de la déprime en tant que conséquence fréquente du TOC.
Mais que vous désiriez ou non tirer profit des solutions que vous présente mon livre, si vous souffrez d’obsessions violentes et agressives, je ne saurais trop vous conseiller de consulter également un(e) psychologue.
Choisissez particulièrement un(e) psychologue d’orientation cognitivo-comportementale qui a de l’expérience dans le traitement du trouble obsessionnel-compulsif.
Ce sont les spécialistes les mieux outillés pour vous aider avec ce type bien spécifique de problème.
Si vous ne trouvez pas de psychologue pour vous aider près de chez vous, il est également possible de consulter à distance, une option qui comporte certains avantages.
Si cette avenue vous intéresse, voici un article qui vous explique comment consulter un(e) psychologue en ligne.
Petite mise en garde en terminant
Cet article porte sur des pensées dont le contenu est relatif à l’agression, au meurtre, à l’abus (sexuel ou autres), au suicide, etc.
J’aborde ce sujet ici dans le cadre du trouble obsessionnel-compulsif qui implique les obsessions agressives.
Faire souffrir les autres et adopter un comportement criminel comme la pédophilie est évidemment un sujet sensible et ce n’est pas un hasard si les pensées obsessionnelles qui les mettent en scène font autant réagir les personnes qui en souffrent.
Dans ce contexte, comme je l’expliquais, si vous ne désirez pas ces pensées ni n’avez de plaisir à les avoir, cela a de bonnes chances d’être de «simples» obsessions, même s’il ne s’agit en aucun cas d’un diagnostic.
Mais puisque les pensées suicidaires et agressives peuvent être impliquées dans d’autres troubles, comme la dépression dans le cas des pensées de mort, au moindre doute, je vous suggère fortement de consulter les ressources les plus proches de vous.
Aller à l’urgence et consulter les premières lignes du système de santé de votre pays, comme votre médecin, sont de bonnes avenues si vous ne savez pas où trouver de l’aide et que vous n’êtes pas en mesure de consulter un(e) psychologue.
Ces ressources vous aideront rapidement et vous orienteront vers ce dont vous avez besoin pour aller mieux.
J’espère que mon article vous aura été utile et vous aura orienté vers les solutions dont vous tirerez profit.
Si vous aimeriez partager votre témoignage ou si vous avez des questions, les commentaires ci-dessous sont là pour vous!
Références
- Clark, David A. et Christine Prudon, Overcoming Obsessive Thoughts: How to Gain Control of Your OCD, 2005, New Harbinger, 176 p.
- Glazier, Kimberly et al., «Half of Obsessive-Compulsive Disorder Cases Misdiagnosed: Vignette-Based Survey of Primary Care Physicians», dans The Journal of Clinical Psychiatry, 2015, vol. 76, no 6, p. e761-e767.
- Grayson, Jonathan, Freedom from Obsessive Compulsive Disorder: A Personalized Recovery Program for Living with Uncertainty, 2014, Berkley Trade, 384 p.
- Hershfield, Jon et Tom Corboy, The Mindfulness Workbook for OCD: A Guide to Overcoming Obsessions and Compulsions Using Mindfulness and Cognitive Behavioral Therapy, 2013, New Harbinger, 232 p.
- Marshall, W. L. et C. Langton, «Unwanted thoughts and fantasies experienced by sexual offenders: Their nature, persistence, and treatment», dans D. A. Clark (éd.), Intrusive Thoughts in Clinical Disorders. Theory, research, and treatment, 2004, The Guilford Press, 255 p.
Archy J dit
Bonjour monsieur,
Merci pour cet article. Ma vie est un enfer depuis 2019.
C’est seulement en 2022 qu’un thérapeute à mis le doigt sur ce que je vivais, et que j’avais seul identifié.
Aucun psy durant mes hospitalisations n’avait abordé cette hypothèse de la phobie d’impulsion.
Très peu de professionnels de la santé sont à jour, même mon médecin du travail m’a demandé de développer mes propos et les raisons de mes absences et hospitalisations.
Je suis assez seul face à tout cela, et je suis fatigué de me ”battre”.
Je vais tenter vos pistes.
Merci sincèrement pour votre article.
Nicolas Sarrasin dit
Il ne faut pas perdre espoir.
Il est vrai que le TOC est encore peu connu, mal compris, mal diagnostiqué et, de ce fait, souvent mal pris en charge.
Mais il ne faut pas perdre espoir maintenant que vous savez de quoi vous souffrez: des solutions concrètes et efficaces existent à travers la TCC d’exposition avec prévention de la réponse.
Je vous souhaite le meilleur.
Nat dit
Bonjour Monsieur,
Merci pour vos conseils et toutes les informations très utiles que vous apportez aux gens qui soufrent de cette phobie.
J’avais une question par rapport à cela. Comment ne pas craindre de passer à l’acte si nous n’avons plus peur ?
Merci à vous.
Je vous souhaite une bonne journée.
Nicolas Sarrasin dit
La peur de passer à l’acte est inventée par le cerveau qui devient hypersensible sur ce thème. Pour faire taire les peurs dans le TOC, vous devez le traiter, comme je l’explique à la fin de mon article, avec la TCC d’exposition avec prévention de la réponse.
Quant à la peur de ne plus avoir peur, il s’agit d’une peur comme les autres (obsessions) dans le TOC, qui doit également être traitée.
Je vous recommande de tirer profit de mon programme web vidéo qui vous expliquera en détail comment procéder pour vous libérer du TOC.
Je vous souhaite le meilleur.